Des recueils, des revues...

Si autrefois Jean Linden pouvait s’attendre à voir monter les enchères pour l’acquisition d’une plante importée d’Amérique tropicale et cultivée ensuite dans ses serres, il ne pouvait cependant prévoir que ses publications allaient connaître, un siècle plus tard, une même montée des prix. Devenus rares, les recueils illustrant de manière systématique les nouvelles orchidées de Linden atteignent aujourd’hui des sommes considérables sur les marchés de livres anciens.

Certes, l’horticulteur était soucieux d’y apporter toute la qualité qui ferait de ces pages illustrées des ouvrages de référence incontournables. Se rappelant sans doute le soin et la minutie d’un Pierre-Joseph Redouté, Jean Linden fit appel à des aquarellistes réputés pour réaliser les planches illustrées de ses recueils : François De Tollenaere et Maubert.


Linden envisageait la publication de livres et de revues sous deux aspects :